Après la légalisation du cannabis et la création d’une nouvelle société d’État qui vend du pot, après que l’alcool ait été officiellement déclaré «service essentiel» durant la pandémie, et étant donné la prescription croissante de psychotropes (y compris pour les enfants), est-il possible d’avancer que nous sommes tous drogués? Sommes-nous en voie de devenir tous et toutes super cools, connecté.e.s avec l’univers? Ou est-ce que cette consommation nous fait simplement tolérer plus longtemps l’intolérable? À qui profite ces nouveaux usages banalisés? Dans notre course effrenée pour échapper à la réalité et explorer différents états de conscience, pillons-nous des savoirs ancestraux, sacrés? La criminalisation de la drogue relève-t-elle de la pure hypocrisie?