À vos marques, prêts, partez!

Le sport, ce n’est pas que du jeu

Le sport est un vecteur de l’économie politique capitaliste et des différents rapports de domination qui s’y imbriquent. Les intérêts qu’il sert, les discours qu’il met en place, les dynamiques qu’il produit et reproduit, la discipline du corps qu’il prévoit, donnent la pleine mesure de l’aliénation de la force de travail à même la chair. Le sport est aussi un véhicule de violence: les grands événements sportifs internationaux sont des laboratoires d’exploitation, des déplacements de population, des luttes diplomatiques et des agences publicitaires; les repêchages annuels sont des encans à travailleurs, des investissements spéculatifs rationalisés par les banques de données que sont les statistiques sur la performance et la physiologie; les pays du Sud sont autant un réservoir de cobalt et d’or qu’un réservoir de jeunes sportifs qui se feront hurler des insultes racistes une fois leur rêve réalisé, et les ligues féminines sont traitées avec autant de déférence et d’intérêt que les ligues semi-professionnelles masculines, qui, elles, sont aussi essentielles pour la reproduction du patriarcat que les entraîneurs des jeunes gymnastes.

Éditorial

Entretien

  • Il reste les ponts, les tunnels, le métro, mais les bâtisseurs de ces chefs-d’œuvre d’ingénierie civile ont disparu de la mémoire des villes. Ce sont eux pourtant qui, avec la force de leur travail, le corps brisé par le labeur, ont constru…

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