Liberté n° 317 –
Automne 2017
Le droit sans la justice
Dany-Robert Dufour, Marie-Pierre Bouchard, Dominique Goy-Blanquet…
Trop souvent se laisse-t-on bercer par l’idée voulant que les lois soient telles qu’on les trouve du fait d’une sourde volonté divine; l’illusion conséquente fait apparaître comme nécessairement sages ceux qui les interprètent pour la faire effectivement valoir. Or, l’institution judiciaire constitue un pouvoir tout aussi problématique, potentiellement abusif et tendancieux que celui d’autres organisations puissantes que nous nous sommes habitués à critiquer, les assemblées législatives, notamment.
Entretien
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De formation multidisciplinaire, Luce Des Aulniers est docteure en anthropologie et a enseigné pendant trente-six ans en sciences sociales, santé et communication à l’UQAM, où elle a fondé les Études interdisciplinaires sur la mort. Son dernier ouvrage solo, La fascination. Nouveau désir d’éternité, est paru aux PUQ en 2009.
Reportage
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Alex Noël rencontre des femmes oubliées de la mondialisation.
Dossier
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Les effets pervers de la judiciarisation sans limite de l’autonomie personnelle.
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L’incapacité du droit, cette «absurde sciure de bois», à signifier la réalité.
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Entre le théâtre élisabéthain et la pensée juridique, l’ouverture d’un questionnement sur les raisons infinies des actions humaines creuse une évidence: le pouvoir est lui-même soumis à la loi.
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Ce que voile l’arrêt Jordan.
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L’arrachement à l’état de nature, par-delà interdits et sanctions.
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La justice pour qui?
Tête-à-tête
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Pour lancer notre nouvelle rubrique, Gaston Ancelovici et Sylvain L’Espérance discutent de poésie et de politique à travers le cinéma.