Marie-Claire Blais

Une écrivaine de la marge

De La belle bête à Soifs, plongée dans une œuvre humaniste et démesurée

S’il emprunte d’autres chemins, ce dossier entre en résonnance avec nos récentes réflexions consacrées à la santé, à l’éducation, à l’austérité et au féminisme. Les longues phrases de Marie-Claire Blais qui s’étirent sur la page exposent le monde violent dans lequel nous vivons, dans lequel les humains sont broyés par le néo­libéralisme, surtout ceux qui ont vécu et souvent vivent encore une persécution historique: les femmes, les Noirs, les latinos, les homosexuels, les transgenres, les itinérants, les enfants des rues, les réfugiés de Katrina, ceux que des radeaux de fortune ont déposés sur les plages. L’œuvre de Marie-Claire Blais en est aussi une d’espoir, là où l’absence totale d’ironie, que souligne à juste titre Laurence Côté-Fournier, permet une écoute plus grande des voix discordantes.

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