Ministère de la Formation

Un défi pour le syndicat

Au-delà des conditions de travail, les syndicats devraient-ils inclure les connaissances enseignées dans leurs revendications?

Octobre 2012. L’Académie des arts et des lettres du Québec tient à la Bibliothèque nationale son colloque consacré à la transmission de la culture au secondaire. L’événement réunit entre autres des écrivains, des sociologues, des historiens et quelques fonctionnaires du milieu de l’éducation. L’objectif est de taille: développer un socle pour la transmission des savoirs culturels dans toutes les écoles du Québec. La journée permet des échanges avec des penseurs émérites; on réfléchit à la notion de citoyenneté et à la nécessité d’une conscience historique; on se penche sur la place incontournable du livre dans la classe et sur le statut de la littérature dans les programmes du ministère. Évidemment, plus tard, il sera question de revoir la formation des enseignants, de manière à ce qu’ils deviennent de véritables passeurs culturels.

Malheureusement, très peu de ces enseignants assistent à l’événement. À vrai dire, nous sommes les seuls, avec deux autres profs que nous ne connaissons pas, à avoir reçu une invitation formelle des organisateurs. Les dix autres qui sont dans la salle ont bien vu la toute petite pub du cahier «Livres» du Devoir, mais ils se contentent du rôle de figurants.

En fin de journée, nous participons à une table ronde. Nous avons ainsi l’occasion de soumettre les idées évoquées pendant la journée à l’épreuve du possible. C’est la conclusion du colloque, nous sommes sur la scène, prêts à répondre s’il le faut à des questions sur notre propre travail au quotidien.

Jean Danis enseigne histoire et monde contemporain à l’école Lucien-Pagé. Michel Stringer enseigne le français et la littérature à l’école Sophie-Barat.

N° 305: Ministère de la Formation

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