Critique – Scènes

La jeunesse fait école

Au rang des savoirs dominants se trouvent les projections scientifiques de divers domaines qui démontrent que la Terre connaît actuellement sa sixième extinction de masse. Des siècles de progrès technique et technologique restent pour l’instant sans solution pour sauver l’espèce humaine, même si plusieurs millions de personnes de par le monde reconnaissent et mesurent l’urgence d’agir. Et les générations futures ignorent ce à quoi ressemblera le monde dans lequel elles évolueront.

Face à ces signaux alarmants, la jeunesse d’aujourd’hui réclame son droit à la parole et à un avenir propre, et sa voix porte. Au théâtre, la fraîcheur et le courage de son discours, qui bousculent la lourdeur du statu quo et la langue de bois politique, font mouche. Nouvelle collaboration fructueuse entre l’auteur David Paquet et le metteur en scène Philippe Cyr, qui avaient réalisé ensemble Le brasier (2016), Le poids des fourmis aborde de front la question de l’utilité des savoirs à l’heure où l’humanité obtient un zéro pointé à l’examen de santé de la planète.

« As-tu déjà rêvé que tu recevais la Terre morte en cadeau?»

L’action se déroule sur une semaine de cours, du lundi au vendredi, dans une école – lieu de formation des esprits sains et critiques, citoyens de demain. Une école toutefois particulière puisqu’elle détient une collection de «médailles de marde», en bonne dernière du palmarès national. Afin de remédier à cette mauvaise réputation et profitant d’une subvention, l’établissement organise sous l’appellation de «Semaine du futur» des élections scolaires pour déterminer les améliorations nécessaires à sa réhabilitation.

N° 327: Le temps des enfants

La suite de cet article est protégée

Vous pouvez lire ce texte en entier dans le numéro 327 de la revue Liberté, disponible en format papier ou numérique, en librairie, en kiosque ou via notre site web.

Mais pour ne rien manquer, le mieux, c’est encore de s’abonner!